AU RESTAURANT
LIEUX: À Paris, chez les clientes, puis dans un restaurant.
PERSONNAGES : Cliente A, B, C et Patron.
A, B et C sont chez elles
Cliente A = On va au restaurant ce soir ?
Cliente B = Bonne idée !!
Cliente C = On essaie un nouveau restau pour changer ?
Cliente A = D’accord.
Cliente B = Regardons dans le journal.
B ouvre le journal
Cliente B = Voyons euh… Cinémas, Théâtres… Ah ! Restaurants. Lisez ça.
C lis
Cliente C = « Un tout nouveau restaurant ouvre ses portes à Paris : La Trattoria Romantica »
Cliente A = Ça a l’air bien.
Cliente C = « La Trattoria Romantica : le meilleur restaurant espagnol de Paris ! »
Cliente A = Espagnol !
Cliente C = Ça semble plutôt italien, non ?
Cliente B = Ils disent « espagnol » dans le journal.
Cliente C = « Ouvert tous les soirs de 19h30 à 19 :45 »
Cliente A = Quoi ?! Quinze minutes ?!
Cliente B = Ce doit être une erreur.
Cliente C = Le patron s’appelle Stavros Papadopoulos.
Cliente A = Mais c’est un nom grec !
Cliente B = Alors c’est un restau italien, qui fait de la cuisine espagnole et le patron est grec.
Cliente C = Il a l’air très international, ce restaurant. On y va ?
Cliente A-B = D’accord !
Plus tard elles arrivent au restaurant.
Cliente A = Il n’y a personne (Étonnée)
Cliente C =Pardon, il y a quelqu’un ? C’est ici, la Trattoria Romantica ?
Le patron apparaît. Il n’est pas très accueillant.
Patron = Oui ? Bonjour, vous êtes bien à la Trattoria Romantica, mais c’est fermé à l’heure du déjeuner.
Cliente B = Fermé à l’heure du déjeuner ? Mais il est neuf heures.
Patron = Alors, dans ce cas-là, c’est fermé à l’heure du petit-déjeuner.
Cliente A = Mais il est neuf du soir !
Patron = Ah oui, pardon. Je me présente : Stavros Papadopoulos, le patron de la Trattoria Romantica. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Cliente C = Nous voudrions une table pour trois.
Patron = Vous avez réservez ?
Cliente B = Euh… non.
Patron = Alors ce n’est pas possible.
Cliente A = Mais le restaurant est vide !
Patron = Ah, oui, c’est vrai. Donc une table pour trois. Voilà une jolie table, pour trois.
Cliente A-B-C = Merci Monsieur.
Patron = Tout va bien ?
Cliente A-B-C = Oui, merci.
Patron = Bien. Ça fait 150€, s’il vous plaît.
Cliente C = Comment ?
Patron = 150€
Cliente B = 150€ pour quoi ?
Patron = Pour les chaises.
Cliente A = Les chaises ?!
Cliente C = Il dit y avoir une erreur.
Patron = Oh pardon, 80€. Alors ça fait… 240€. Et bien sûr, 410€ pour la table.
Cliente B = 410€ pour la table ?!
Patron = Ça fait 650€ en tout. Service non compris.
Cliente A = Service ?!
Patron = Vous payez ensemble ou séparément ?
Cliente B = Écoutez. Nous ne voulons ni la table, ni les chaises.
Patron = Ah, vous voulez vous asseoir par terre.
Cliente C = Nous voulons simplement nous asseoir à cette table et manger.
Patron = Manger ?!
Cliente C = Oui.
Cliente A = On peut veut voir la carte, s’il vous plaît.
Patron = Euh… oui la voici.
Il leur donne une toute petite carte
Cliente B = C’est une toute petite carte.
Patron = C’est un tout petit restaurant. Alors, que désirez-vous ?
Cliente C = (Elle regarde la carte) Voyons… (Elle lit) : « Steak haché, frites. Gros steak haché, frites. Gros steak haché, double portion de frites ».
Cliente A = Euh… Ce n’est pas un restaurant espagnol ici ?
Patron = Ah, si. Pardon. Donnez-moi la carte.
Le patron prend la carte et un stylo. Il écrit sur la carte. Il rend la carte à la cliente B.
Patron = Voilà… une carte espagnole.
Cliente B = (Elle lit) Hamburguesa con patatas. Maxi hamburguesa con patatas. Maxi hamburguesa con doble ración de patatas.
Cliente C = C’est seulement ça?!
Cliente A = Et si on n’aime pas le steak haché ?
Patron = On prend les frites.
Cliente B = Et si on n’aime pas les frites ?
Patron = On prend le steak haché.
Cliente C = Et si on n’aime pas ni le steak ni les frites ?
Patron = On prend un sandwich.
Cliente A = Un sandwich ?
Patron = Oui. J’en ai un dans ma poche.
Il pose le sandwich sur la table.
Cliente B = Venez, on s’en va.
Patron = Il y a un problème ? Vous partez déjà ?
Cliente C = Oui !
Patron = Pourquoi ?
Cliente A = Parce que c’est le pire restaurant que nous avons connu !
Patron = Ah non !
Cliente B = Non ? Bon, au revoir monsieur.
Patron = Oh, au revoir. Revenez quand vous voulez. Et n’oubliez pas de parler de nous à vos amis !
C’est toujours la même chose avec les Français, ils croient toujours savoir reconnaître les bons restaurants ! FIN
LE MÉDECIN
LIEU : Dans le cabinet d’un médecin
PERSONNAGES : Le médecin, l’étudiant en médecine et le patient.
Le médecin est assis à son bureau. Le téléphone sonne : c’est l’étudiant en médecine qui appelle.
Médecin : Allô ?
Étudiant : Docteur Vabret ?
Médecin : Oui !
Étudiant : Bonjour, je suis Monsieur Dupuis.
Médecin : Qu’est-ce qui ne va pas Monsieur Dupuis ?
Étudiant : Rien docteur, je vais bien.
Médecin : Vraiment ? Alors dans ce cas, pourquoi m’appelez vous ?
Étudiant : Et bien je suis médecin.
Médecin : Vous êtes médecin ?
Étudiant : En fait, je suis étudiant en médecine.
Médecin : Vous êtes étudiant ?
Étudiant : En médecine, oui. Euh… je fais des études pour être docteur, docteur.
Médecin : Docteur-docteur ? Qu’est-ce que c’est, un docteur-docteur ?
Étudiant : Eh bien, c’est comme vous. Vous êtes docteur, docteur.
Médecin : Ah, vraiment ?
Étudiant : Oui, et j’aimerais venir vous voir travailler.
Médecin : Bon… Alors, venez quand vous voulez. Au revoir.
Le médecin raccroche. On frappe à la porte.
Médecin : Entrez !
Le patient entre. Il a le bras en écharpe.
Patient : Bonjour, docteur.
Médecin : (Au patient) Ah ! Vous êtes étudiant en médecine, c’est ça ?
Patient : Comment ?
Médecin : L’étudiant en médecine.
Patient : Étudiant en médecine ? Non, en fait, je suis…
Médecin : Asseyez-vous.
Le patient s’assied.
Médecin : Alors, vous voulez me voir travailler, n’est-ce pas ?
Patient : Euh… Non, en fait, je ne suis pas…
On frappe à nouveau à la porte.
Médecin : Ah ! Voilà mon premier patient. Entrez !
L’étudiant en médecine entre.
Étudiant : Bonjour, docteur.
Médecin : Bonjour. (Il s’adresse à l’étudiant, en désignant le patient). C’est un étudiant en médecine. Il est venu me voir travailler. (Il s’adresse au patient en désignant l’étudiant). C’est un patient. Je vais lui poser quelques questions.
Étudiant : Docteur ?
Médecin : Oui ?
Étudiant : Vous savez que je suis étudiant en médecine.
Médecin : Vraiment ?
Étudiant : Oui.
Médecin : (Il s’adresse au patient, en désignant l’étudiant). Il est étudiant en médecine. Comme vous.
Patient : Je ne suis pas étudiant en médecine.
Médecin : Vous n’êtes pas étudiant…
Patient : … en médecine, non.
Médecin : Ah bon ?
Étudiant : Je pense que monsieur est un patient, docteur.
Médecin : Un patient docteur ? Magnifique ! Un docteur patient est un excellent docteur.
Étudiant : Non ! L’étudiant, c’est moi. Lui, c’est le patient.
Médecin : L’étudiant, c’est moi. Lui, c’est le patient.
Patient : Non ! Le patient, c’est moi. Vous, vous êtes le docteur.
Médecin : Le patient, c’est moi. Vous, vous êtes le docteur.
Étudiant – Patient : Non !!!
Étudiant : (Montrant du doigt). Étudiant… docteur… patient, docteur.
Patient : (Montrant du doigt). Patient… docteur… étudiant, docteur.
Médecin : (Indiquant plusieurs directions). Docteur, docteur, docteur !!! (Montrant du doigt dans la bonne direction). Patient… docteur… étudiant.
Étudiant – Patient : Oui !!!
Médecin : Bien tout est claire maintenant. Au revoir.
Étudiant : Docteur ?
Médecin : Oui ?
Étudiant : Je pense que vous devriez examiner le patient.
Médecin : L’examiner ? Bonne idée. Alors quand on examine un patient, il faut tout d’abord lui demander de s’asseoir. Allez-y. (Il fait un geste pour qu’il s’assoit).
Patient : Je suis déjà assis.
Médecin : Ah oui, je vois. Bien. Une fois que le patient est assis, quelle est la première chose à faire ?
Étudiant : Lui prendre sa température ?
L’étudiant pose la main sur le front du patient.
Médecin : Non
Étudiant : Prendre son pouls ?
Il prend le pouls du patient (au poignet qui n’est pas dans l’écharpe).
Médecin : Non.
Étudiant : Lui demander de dire « Aaah » ?
Médecin : Comment ?
Étudiant : « Aaaah »
Médecin : « Aaaah !»
Étudiant : Non. Lui.
Médecin. Luiiiiiiii !
Étudiant : (Montrant du doigt au patient). Non ! Dites-lui de dire « Aaah ».
Médecin : Dites : « Aaah »
Patient : Aaah. Vous savez docteur, c’est mon bras qui…
Médecin : Nous pouvons maintenant poser quelques questions au patient.
Étudiant : Des questions ?
Médecin : Oui. Les voici.
Le médecin donne une liste de questions à l’étudiant.
Médecin : Allez-y. Posez-lui les questions.
Étudiant : Ah. D’accord.
Médecin : (Au patient). Maintenant, écoutez très attentivement parce que ces questions sont très importantes.
Patient : Mais docteur, c’est mon…
Médecin : (À l’étudiant). Lisez la première question.
Étudiant : Êtes-vous Madame Christine Bonnet, domiciliée 45 avenue du Bois ?
Patient : Non.
Médecin : Bonne réponse.
Étudiant : Est-ce votre premier bébé ?
Patient : Quoi ?!
Médecin : Essayez la suivante.
Étudiant : Quelle est la capitale de l’Uruguay ?
Patient : Montevideo.
Médecin : Bonne réponse. Eh bien, ce monsieur n’a aucun problème avec la géographie de l’Amérique latine.
Patient : Mais, docteur, je…
Médecin : Vous allez très bien. Vous pouvez partir, maintenant.
Étudiant : Docteur !
Médecin : Oui ?
Étudiant : Je pense vraiment que vous devriez examiner le patient.
Médecin : Bonne idée.
Le médecin place son stéthoscope contre la poitrine du patient.
Médecin : Toussez.
Le patient tousse.
Médecin : Toussez.
Le patient tousse.
Médecin : Je sais ce qui ne va pas.
Étudiant : Quoi ?
Médecin : Il tousse. Et j’ai la solution. (Le médecin sort un flacon de sa poche et en le montrant du doigt). C’est le remède universel contre la toux du docteur Vabret!
Patient : Mais… docteur mon bras ?
Médecin : C’est un remède pour la toux et le bras. Et on peut le boire… (Il fait boire le remède au patient.)
Patient : Beurk ! Il a un goût horrible !
Médecin : Oui, oui… Ou on peut aussi le frictionner. (Il frictionne le bras du patient avec le remède.)
Patient : Aa… aaa… aaahhh !! (Le patient se lève). Bon messieurs docteurs, je dois partir. Au revoir !
Ils sont complètement fous !! FIN
LA POLICE
LIEU : Une conférence où le commissaire Lenoir fait un discours sur la police française.
PERSONNAGES : Le commissaire Lenoir, l’agent de police Leblanc, l’agent de police Lebrun (une femme) et l’agent de police Leroux.
Lenoir : Bonsoir, mesdames. Bonsoir, messieurs. Je me présente : Commissaire Lenoir, je suis ici, ce soir, pour vous parler de la police française. En France, nous avons des agents de police très compétents, très intelligents, très… compétents. Je voudrais donc vous présenter quelques-uns de nos agents de police, très compétents et très intelligents, qui font parti de mon équipe. Je voudrais tout d’abord vous présenter l’agent Leblanc. Mesdames et messieurs, voici l’agent Leblanc.
L’agent Leblanc entre.
Lenoir : Bonsoir, agent Leblanc.
Leblanc : Bonsoir, commissaire.
Lenoir : Alors : que signifie le mot « Agent » ? Expliquez-nous, Leblanc.
Leblanc : Comment, commissaire ?
Lenoir : Expliquez-nous.
Leblanc : Expliquez quoi, commissaire ?
Lenoir : La signification du mot « Agent ».
Leblanc : Ah, d’accord. On le met dans la banque et on a achète des choses avec.
Lenoir : Quoi ?!
Leblanc : L’argent, commissaire. On le met dans la banque et on a achète des choses avec.
Lenoir : Leblanc…
Leblanc : Oui, commissaire ?
Lenoir : Je n’ai pas dit : « ARGENT ». J’ai dit : « AGENT ».
Leblanc : Excusez-moi, commissaire.
Lenoir : Qu’est-ce que c’est un agent ?
Leblanc : Un agent ?
Lenoir : Oui. Expliquez-nous.
Leblanc : Eh bien, ça peut être un agent secret.
Lenoir : Non !
Leblanc : Ou ça peut être un agent immobilier.
Lenoir : Non !!!!!!!! Leblanc. Vous n’êtes ni un agent secret, ni un agent immobilier. Vous êtes un agent de police !!
Leblanc : Ah, oui ! C’est vrai commissaire.
Lenoir : Et maintenant, mesdames et messieurs, je voudrais vous présenter un autre agent de notre équipe : l’agent de police Lebrun.
L’agent Lebrun entre.
Lebrun : Bonsoir.
Lenoir : L’agent Lebrun est la femme de notre équipe.
Lebrun : Plus exactement, commissaire, je suis la femme de l’agent Leblanc.
Lenoir : Comment ça ? Ne soyez pas idiote !
Lebrun : Mais si ! On s’est mariés hier.
Leblanc : C’est vrai, commissaire. On est très heureux.
Ils montrent tous les deux leurs alliances et ils se font des câlins et des gestes amoureux.
Lenoir : Eh bien, toutes mes félicitations. Mesdames et messieurs, comme vous le voyez, l’agent Leblanc et l’agent Lebrun portent de très uniformes bleu marine.
Leblanc et Lebrun présentent leurs uniformes, comme s’ils étaient des mannequins à un défilé de mode.
Lenoir : Képi ou casque. Chemisier ou chemise. Jupe ou pantalon. Bottes ou bottes. Voilà donc l’uniforme de l’agent de police. Mais dans les rues il y a beaucoup d’agents sans uniformes.
Leblanc : Sans uniformes !
Lebrun : Ils doivent avoir très froid, commissaire.
Lenoir : Non ! Ils sont en civil !
Lebrun : Pourquoi, commissaire ?
Lenoir : Ils sont en civil pour ressembler à des civils. Donc… voici un agent de police en civil. Mesdames et messieurs, l’agent de police Leroux.
L’agent Leroux entre. Il porte un casque et des bottes, un long short et une chemise de toutes les couleurs.
Lenoir : Alors, comme vous pouvez le voir, il est impossible de deviner que Leroux est un agent de police.
Lebrun : Sauf pour le casque.
Leblanc : Et les bottes.
Lenoir : Oui, sauf pour le casque, et les bottes, il est impossible de deviner que Leroux est un agent de police.
L’agent Leroux n’a pas l’air très content.
Lenoir : Alors, Leroux, expliques à ces messieurs dames ce qu’un agent de police ressent quand il est en civil.
Leroux : Il se sent ridicule.
Lenoir : Comment ?
Leroux : Il se sent ridicule. Je suis un agent de police, je veux porter un uniforme !
Lenoir : Ça suffit, Leroux.
Leroux : Je ne veux pas me promener en ville dans cette tenue !
Lenoir : Leroux ! Rentrez dans les rangs !
Leroux : Ça vous plairait, à vous, de vous promener en ville dans cette tenue ?!
Le commissaire donne un coup de sifflet. Leroux rentre dans les rangs.
Lenoir : Leblanc ! Lebrun ! Leroux ! Il est temps de faire la démonstration de votre équipement.
Leblanc-Lebrun-Leroux : La démonstration de notre équipement !
Lenoir : Bien. L’équipement d’un agent de police se compose de trois éléments essentiels. Un sifflet !
Leblanc sort un sifflet.
Lenoir : Une matraque !
Lebrun sort une matraque.
Lenoir : Et un carnet.
Leroux sort un magazine.
Lenoir : Un carnet, Leroux. Pas un magazine.
Leroux : On ne m’a pas donné de carnet.
Lenoir : Je vois.
Leroux : Pas uniforme, pas de carnet. C’est ridicule !
Le commissaire donne un coup de sifflet.
Lenoir : Ça suffit, Leroux ! Alors, à quoi servent ces trois éléments essentiels ? Tout d’abord, le sifflet. Le sifflet sert à attirer l’attention des agents de police. Comme ceci.
Leblanc donne un coup de sifflet.
Leblanc : Hé !
Lebrun donne un coup de sifflet.
Lebrun : Hé !
Leroux n’as pas de sifflet.
Leroux : Pas d’uniforme, pas de carnet… et pas de sifflet.
Lenoir : Et maintenant : la matraque. Leblanc, Lebrun, Leroux : préparez vos matraques !
Leblanc : Bien chef !
Lebrun : Bien chef !
Leroux n’a pas de matraque.
Leroux : Pas d’uniforme, pas de carnet, pas de sifflet… et pas de matraque !
Lenoir donne un coup de sifflet.
Lenoir : Alors, vous avez tout ce qu’il faut ? Sifflet ?
Leblanc : Oui !
Lebrun : Oui !
Leroux : Non !
Lenoir : Matraque ?
Leblanc : Oui !
Lebrun : Oui !
Leroux : Non !
Lenoir : Carnet ?
Leblanc : Oui !
Lebrun : Oui !
Leroux : Non !
Lenoir : Bottes ?
Leblanc : Oui !
Lebrun : Oui !
Leroux : Oui !
Lenoir : Casque ?
Leblanc : Oui !
Lebrun : Non !
Leroux : Oui !
Lenoir : (Légèrement désorienté). Eh bien, tout à l’air en ordre. Passons à l’action !
Leblanc-Lebrun-Leroux : À l’action ! Oui !
Lenoir : Vous allez sortir dans la rue !
Leblanc-Lebrun-Leroux : Dans la rue ! Oui !
Lenoir : Vous allez trouver des malfaiteurs !
Leblanc-Lebrun-Leroux : Des malfaiteurs ! Oui !
Lenoir : Et quand vous les aurez trouvés…
Leblanc-Lebrun-Leroux : Oui !
Lenoir : Vous savez ce qu’il faudra faire !
Leblanc-Lebrun-Leroux : Quoi ?!
Lenoir : Il faudra les arrêter !
Leblanc-Lebrun-Leroux : Les arrêter ! Oui !
Lenoir : Parce que, des malfaiteurs, il y en a partout, à gauche, à droite !
Leblanc-Lebrun-Leroux : À gauche, à droite !
Tous : Gauche ! Droite ! Gauche ! Droite ! Gauche ! Droite ! Ils partent tous en marchant au pas. FIN.